Une larme n'est que le début d'un ruisseau,
si on tente de le refouler,
un jour tout cédera pour laisser place
à un flot incontrollable,
jusqu'à ce que cette nouvelle mer
prenne cette place, inonde cet endroit,
ou tant d'innoncences y habitaient...
Inconscient du danger,
tout en étant conscient
que rien ne tient éternellement,
qu'on se le cache, qu'on le cache,
on finit toujours par être submergé,
barrage ou non...
Évité ce flot,
si vous voulez gardez, si peu soit-il,
l'être qui reste en soi...
C'est cet être,
qui gardera le canot à contre courant,
pour ne pas être emporté dans des contrées,
qui ne feront que désolation,
l'eau manquant
à la suite de ce voyage sans fin...
11 décembre 2011
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